Qu’est-ce qu’une plante dépolluante ?
Des polluants intérieurs tels que le formaldéhyde, le monoxyde de carbone, le toluène, l’ammoniac et le benzène sont émis par les solvants des peintures, par le mobilier, par les cigarettes, les gazinières, etc. D’après le Dr William Wolverton, un spécialiste américain des sciences de l’environnement à l’emploi de la NASA, certaines plantes permettraient de réduire ces polluants grâce à leur métabolisme.
Comment les plantes agissent-elles contre les polluants ?
Les polluants peuvent être absorbés par les plantes de deux manières: Par les racines ou par les feuilles.
L’air est-il plus pollué à l’extérieur ou l’intérieur ?
L’Observatoire de la qualité de l’air intérieur a mené une première étude de grande ampleur concernant la pollution intérieure : 10 % des logements analysés sont très pollués. « La pollution chimique est plus importante à l’intérieur qu’à l’extérieur. » Le constat de la première étude à grande échelle de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur ne se veut guère rassurant. Selon cette étude, près d’un logement sur dix présente des niveaux de pollution chimique très élevés (présence simultanée de 3 à 8 composés à de très fortes concentrations) que ce soit en raison des acariens, du tabagisme, des produits d’entretien ou des appareils de chauffage. Selon le polluant, de 5 à 30 % des logements analysés présentent des valeurs nettement plus élevées que les concentrations trouvées en moyenne dans le parc.
Que retrouve-t-on exactement dans ces logements pollués de l’intérieur ? Un peu de tout, et en quantités suffisantes pour déclencher maladies chroniques et allergies respiratoires. Tout d’abord le trop fameux formaldéhyde, gaz redoutable pour son pouvoir irritant et allergisant. En 2004, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) l’a d’ailleurs fait passer de cancérogène probable à cancérogène certain pour l’homme. Un surclassement en première classe des risques. Des tests ont révélé la présence de formaldéhyde dans des nettoyants et détergents ménagers, des shampooings, des désodorisants d’intérieur, des tapis, des gels douche, du bois aggloméré de meubles, des peintures d’intérieur, des revêtements de sols…
En ce qui concerne les polluants biologiques, alors que le seuil de sensibilisation aux allergènes d’acariens a été fixé à 2 microgrammes par gramme, 50 % des logements ont des teneurs en allergènes d’acariens dans la poussière supérieures à 1,6 microgrammes/g, voire supérieures à 2,2 microgrammes/g pour certains acariens. Les résultats de cette étude confirment ceux de l’étude menée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) en mai dernier qui constatait, en moyenne, la présence de 17 microgrammes/m3 de formaldéhyde alors que cette substance ne devrait pas dépasser les 10 microgrammes/m3.
Il faut aussi rappeler que nous respirons approximativement 6 à 10 litres d’air toutes les minutes, soit environ 15 000 litres par jour et que nous passans environ 80 % de notre temps à l’intérieur (bureau, habitation, école…)
Franck Attia (Que Choisir UFC 23/11/2006)
Peut-on dormir dans une pièce où se trouve une plante ?
Bien que les plantes respirent comme les être humains, les quantités en jeu sont trop faibles pour avoir une incidence. En outre, même si la plante rejette du CO2 durant la nuit, elle l’absorbe pendant la journée et rejette de l’oxygène grâce à la photsynthèse. L’air intérieur es régénéré.
Les personnes allergiques peuvent-elles vivre entourées de plantes ?
Des polluants intérieurs tels que le formaldéhyde, le monoxyde de carbone, le toluène, l’ammoniac et le benzène sont émis par les solvants des peintures, par le mobilier, par les cigarettes, les gazinières, etc. D’après le Dr William Wolverton, un spécialiste américain des sciences de l’environnement à l’emploi de la NASA, certaines plantes permettraient de réduire ces polluants grâce à leur métabolisme