7 choses à savoir pour bien nourrir son cheval
Aimer son cheval, ne se limite pas seulement aux courses au galop ou le garder en ordre, d’un point de vue esthétique. Un cheval est toujours heureux s’il est en bonne santé ; ce qui veut dire qu’il est très important de ne jamais sous-estimer l’importance de bien nourrir son cheval.
Le cheval, puisque son alimentation se compose exclusivement d’aliments végétaux, doit être considéré comme un être herbivore.
L’alimentation de votre cheval doit offrir tous les nutriments nécessaires à l’animal pour atteindre son développement optimal. C’est le seul moyen de préserver la santé de votre partenaire de travail ou de sport.
Du point de vue alimentaire, le cheval est l’un des animaux les plus délicats qui soient. Il y a des animaux, comme les cochons, qui peuvent manger de tout et n’ont jamais de problèmes ; mais pour le cheval, ce n’est pas le cas, et c’est pourquoi en tant que propriétaire, vous devez être particulièrement attentif à la nutrition de votre animal.
Grâce à la conformation particulière de sa bouche, il est capable dans la nature de sélectionner les plantes dont il se nourrit en particulier les herbes ; mais si le cheval n’est pas à l’état sauvage, et est élevé dans une écurie, il aura besoin d’une alimentation correcte pour sa santé, surtout s’il est soumis à des efforts sportifs ou de travail.
Et pour que cela ne vous cause pas trop de stress, dans cet article, nous avons décidé d’attirer votre attention sur 7 point importants pour bien nourrir son cheval.
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L’importance de la bonne alimentation du cheval
En effet, le travail des équidés ne se limite pas seulement à la campagne ou aux sports équestres ; mais les chevaux possèdent également le talent d’aider au développement physique et intellectuel des enfants. Grâce à la zoothérapie, ils sont désormais fondamentaux pour se remettre des blessures motrices et nerveuses de milliers de personnes.
Cependant, un animal n’est capable d’accomplir correctement toutes ces activités que lorsque son organisme est équilibré. Par conséquent, bien nourrir son cheval est la condition sine qua non pour maintenir son état de santé optimal. Pour cette raison, nous vous conseillons vivement de toujours choisir avec soin les aliments et le fourrage que vous proposez à votre compagnon à quatre pattes, en laissant de côté les économies faciles.
Comment choisir l’alimentation de son cheval ?
Chaque espèce a ses propres besoins nutritionnels et par conséquent a besoin d’un régime alimentaire spécifique. Le but principal est d’alimenter correctement votre cheval et de le maintenir en bonne santé. Parlant de la santé de votre cheval, https://www.distrihorse33.com est l’un des meilleurs sites spécialisés dans le domaine que nous vous recommandons. Ce site met à votre disposition non seulement des conseils pour bien prendre soin de son cheval ; mais aussi des produits de qualité pour nourrir et soigner son cheval. N’hésitez donc pas d’y faire un tour pour en savoir plus !
Certes, choisir la bonne nutrition pour le cheval est plus compliqué qu’il n’y paraît. Par conséquent, il est toujours conseillé de demander l’aide d’un professionnel et de consulter régulièrement votre vétérinaire. Ceci serait vraiment capital si vous voulez opter pour un changement radical de l’alimentation de votre cheval.
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Comment et quoi donner à manger à son cheval ?
Le cheval a un système digestif plus délicat que les autres animaux. Son alimentation doit varier, tant qualitativement que quantitativement, en fonction du poids, de la race, du sexe, de l’âge, du climat, de la saison et du travail auquel il est soumis.
Par exemple, les animaux de races distinctes et sanglantes ont besoin d’une nutrition abondante et raffinée ; les mâles ont besoin d’une ration plus abondante que les femelles ; les poulains en croissance ont besoin d’aliments facilement digestibles et hautement nutritifs ; tandis que les chevaux plus âgés ont besoin d’un apport alimentaire plus faible.
Pendant l’été, les portions seront plus petites, tandis que dans les périodes plus froides, elles seront plus grandes. De plus, les chevaux soumis à un travail intense ou à des activités qui impliquent une dépense de force considérable, doivent recevoir une ration adéquate et proportionnée à l’activité exercée.
Nourrir son cheval : Les 07 choses à savoir
1 : Surveiller les dents de votre cheval
Un cheval prend la nourriture avec ses lèvres ; il la mâche donc beaucoup d’où l’importance de la mastication ; car sinon il ne pourrait pas hacher suffisamment de nourriture, en particulier les céréales dont il se nourrit.
Par exemple, si des grains d’avoine intacts sont retrouvés dans les selles, cela signifierait que le cheval ne mastique pas bien ; et cela peut s’expliquer par le fait que les faces des dents ne soient plus horizontales mais obliques, d’où la nécessité d’appeler le vétérinaire pour niveler les dents.
2 : Donner peu de nourriture plusieurs fois par jour
Une autre chose importante pour bien nourrir son cheval consiste à lui donner peu de nourriture plusieurs fois par jour. En effet, l’estomac du cheval est très petit par rapport à sa taille et il est donc absolument déconseillé de lui faire manger beaucoup à la fois. De plus, n’ayant pas de vésicule biliaire ; la bile du cheval (qui sert à dissoudre les graisses) est libérée progressivement mais en continu, il est donc important que le cheval mange lentement. Ajoutez à cela le fait que le cheval n’a pas le réflexe nauséeux et par conséquent s’il mange trop en tout, la masse de nourriture peut poser problème.
L’intestin du cheval, en revanche, est très développé ; ce sont les bactéries qui se trouvent dans le caecum et dans l’intestin du côlon, qui absorbent les nutriments libérés par les plantes. La partie non digérée va avec les excréments, que le cheval ne mange pas contrairement aux autres animaux herbivores.
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3 : La consommation en eau du cheval
Le cheval doit boire peu à la fois et pas trop froid (la température doit être comprise entre 10 et 15 degrés) ; cela est ainsi parce que l’eau froide qui entre dans l’estomac en totalité continue dans l’intestin, qui en contact avec le froid peut provoquer les coliques redoutées.
L’eau que vous fournissez à votre cheval doit être propre, fraîche, claire, inodore et surtout non contaminée par des produits chimiques ou des excréments de chevaux. Il est très important qu’il soit administré avant la ration alimentaire pour éviter que les aliments ne gonflent dans l’estomac.
Les mammifères ont besoin de suffisamment de liquides pour rester en bonne santé. Un cheval adulte ingère généralement 18 à 35 litres d’eau par jour. En été, lorsque la température monte considérablement dans les champs, le volume ingéré peut même atteindre 60 litres.
Pour cette raison, il est essentiel d’assurer une quantité abondante d’eau fraîche et propre toujours disponible pour l’animal. Il est recommandé que l’abreuvoir ne soit jamais directement exposé au soleil, mais à l’ombre, dans un environnement propre. Mais rappelez-vous, le cheval doit boire petit à petit.
4 : Bien vérifier ce que vous donnez à manger à votre cheval
Généralement, le cheval reçoit une alimentation classique composée d’une source de protéines et de glucides. Ce dernier peut être des granulés spécifiques ou une céréale comme l’avoine, et bien sûr de l’herbe, généralement séchée, qui prend le nom de foin.
Avec une alimentation sèche fréquente, un manque de vitamines peut survenir ; et en particulier, ces événements peuvent coïncider avec le changement de pelage, pendant la grossesse ; ou suite à des périodes d’entraînement de haute intensité. À cet effet, vous trouverez sur le marché des produits qui garantissent une supplémentation vitaminique correcte à combiner avec une alimentation régulière.
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5 : L’importance de la qualité du foin pour nourrir son cheval
La qualité du foin est très importante pour un cheval : il ne doit pas moisir et ne doit pas être sali de terre. Le système digestif du cheval est délicat et tout ce qui ne va pas avec peut créer des problèmes ; des problèmes qui deviennent des coliques qui peuvent même être mortelles pour le cheval. Trop de nourriture à la fois peut aussi provoquer des coliques. Tout propriétaire d’équidé doit tout prendre des dispositions nécessaires pour éviter ces situations.
Le foin de mauvaise qualité, avec de la terre et des cailloux, peu digeste ou sur lequel sont nés des champignons, doit être jeté ; il ne peut pas être donné à un cheval. La réalité est que l’on économise plus en le jetant qu’en le donnant quand même au cheval pour ne pas le gaspiller ; sinon, après on paie les soins vétérinaires très coûteux en cas de colique. Evidemment, si un cheval a la possibilité de brouter de l’herbe fraîche, c’est préférable, car il sait se réguler et se nourrir.
6 : Nourrir son cheval avec des compléments alimentaires naturels
Pour bien nourrir son cheval, nous ne pouvons manquer de mentionner d’autres éléments qui, dans les bonnes quantités, représentent un soutien valable dans l’alimentation équine. La nutrition du cheval peut être renforcée avec des graisses, des protéines, des vitamines et des minéraux. La meilleure option est de choisir un aliment enrichi pour compléter son régime. Parlez-en à votre vétérinaire : il se fera un plaisir de vous montrer les avantages et les inconvénients de cette administration, en vous expliquant également la quantité et la fréquence des doses.
7 : Pour bien nourrir son cheval, il faut aussi connaitre ses besoins en fonction de certains critères précis
Avant d’évaluer le type de nutrition dont votre cheval a besoin, cependant, il est nécessaire d’évaluer :
- Le poids : il ne suffit pas de savoir quel est le poids du cheval, mais aussi la manière dont il parvient à perdre du poids ou à prendre du poids, que ce soit de manière facile ou difficile. Sachez quels sont ses goûts, ce qu’il préfère et ce qu’il n’aime pas.
- Son besoin : en fait chaque cheval a besoin de manger la quantité d’environ 2,5% de son poids corporel pour avoir le maximum de performance.
- L’énergie : Assurez-vous de donner à votre cheval ce dont il a besoin pour avoir l’énergie dont il a besoin pour réaliser l’activité que vous avez en tête pour lui.
- L’intégration : Pensez à ajouter des vitamines à la nourriture de votre cheval, et pour cela demander conseil à un professionnel.
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Quelques aliments simples pour la nutrition des chevaux
Pour les aliments simples, nous entendons les céréales, qui comprennent l’avoine, le maïs, l’orge et le blé, mais aussi les fruits et légumes.
Chacun de ces aliments possède des caractéristiques précieuses pour l’alimentation du cheval ; même s’il est judicieux de les équilibrer entre eux afin de pallier les éventuelles lacunes que l’un ou l’autre aliment présente inévitablement. Le maïs, par exemple, à une valeur énergétique élevée tandis l’avoine est souvent utilisé pour nourrir un cheval soumis à un entrainement intensif. Le blé doit donc etre administré à des doses légères et contrôlé, car il est un indicateur de coliques.
a) L’avoine dans l’alimentation du cheval
En effet, l’avoine représente la principale source de glucides pour le cheval, tout en lui apportant un apport protéique important. La quantité quotidienne d’avoine qui doit être administrée est d’environ quatre à cinq kilogrammes ; et ceci, si l’on considère qu’un cheval de taille moyenne pèse environ quatre à cinq quintaux. Cependant, si le cheval exerce des activités de compétition ou de travail, la dose doit être augmentée.
Mais attention, l’avoine contient de l’avénine, une substance particulière qui provoque un effet d’excitation musculaire chez le cheval. Par conséquent, modérez l’utilisation de l’avoine lorsque le cheval est au repos afin de ne pas provoquer de surexcitation chez l’animal.
b) Les fruits, légumes et sous-produits
L’administration de fruits et légumes est très bonne pour le cheval. Parmi ces aliments on retiendra tout d’abord les carottes. Ceux-ci représentent l’un des aliments dont le cheval est le plus gourmand, suivi des pommes et de la pastèque. En particulier, la carotte est riche en alpha et bêta carotène (précurseur de la vitamine A) ; et donc très utile pour le pelage et les sabots.
Un autre aliment simple est la caroube, riche en glucides mais pauvre en substances azotées et minéraux. Mais attention, s’il est vrai qu’il est très apprécié des chevaux, il est également vrai qu’il est peu digeste. Pour cette raison, il est souvent incorporé dans les aliments composés et pressés, mais en faibles proportions (de 30 à 10 %).
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Comment reconnaître alors un cheval en bonne santé et bien nourri ?
Un cheval sain conserve toujours cette noblesse caractéristique de son espèce. Le pelage brillant et dense qui se termine par une longue crinière prospère. Des jambes hautes et fortes qui soutiennent un corps dans lequel se détachent des muscles abondants et bien développés.
Les chevaux bien nourris sont sociables et répondent rapidement si vous les appelez par leur nom. Ils deviennent également plus curieux ; surmontant la méfiance naturelle envers des objets, des personnes ou des animaux moins connus. Leurs sens sont bien entraînés et l’animal a un contrôle total sur l’environnement qui l’entoure. L’ouïe privilégiée reconnaît facilement les sons et les oreilles se déplacent latéralement lorsqu’un bruit les intrigues.
Malheureusement, il est également possible de voir des chevaux mal nourris et sales ; ils sont victimes de violences humaines dans de nombreux cas, jusqu’à la dernière goutte de leur travail ; jamais entièrement compensés par le repos et une alimentation adéquate. Ces équidés ont un air résigné, marchent souvent la tête baissée et paraissent très maigres. La queue et la crinière sont en désordre, le pelage est sale et l’attitude est toujours très craintive.
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